Iya c’est Biya sans le B. Le saviez-vous? Sans doute pas comme beaucoup de compatriotes. Maintenant que c’est su, alors pourquoi Iya sans B partirait-il de la tête de la Fécafoot ? S’il peut lui aussi organiser une élection et la gagner comme (B)iya avec B? La seule différence entre les deux présidents, c’est que l’un peut être empêché de quitter son pays ou interpellé à tout moment alors que l’autre peut laisser son pays et s’en aller pour un court séjour qui dure finalement des mois.
Comment empêcher Iya de remporter les élections à la Fecafoot ? Ou mieux comment tacler Iya sans B pour de bon…
Résoudre cette équation c’est comme demander à un chien de mordre le bout de sa queue. Et comme solution, le chien ne pourra que tourner et tourner autour du problème sans jamais trouver de solution. Ainsi pour solutionner le problème : se débarrasser de Iya, le rouleau compresseur semble désormais avoir choisi l’option de l’intimidation et des arrestations intempestives.
Sans doute une bonne manœuvre pour les stratèges de l’obscurité qui pensent ainsi calmer un peu la grogne qui se prépare petit à petit advenait une non qualification des Lions indomptables. Dès lors, comme une toile d’araignée, «le trop c’est trop » semblerait se mettre en place. Eh oui sur les réseaux sociaux et sur différents forums, cela se discute. Et c’est certain que le gouvernement camerounais oscule avec inquiétude l’horizon tout en craignant un « Y’en a marre à la camerounaise ».
Milla et anciennes gloires préparent-t-ils vraiment une grève de la faim
Selon une rumeur de plus en plus plausible, le meilleur joueur camerounais de tous les temps, ambassadeur itinérant et conseillé sportif auprès du Président Biya, Albert Roger Milla, ainsi qu’un certain nombre d’anciennes gloires du football camerounais, peaufineraient activement la possibilité d’entamer une grève de la faim devant le siège de la Fecafoot ou de l’immeuble Étoile du premier Ministère. Leur démarche viserait la sensibilisation de l’opinion publique sur l’état on ne peut plus lamentable du football camerounais que tout le monde sait et qui ne cesse de ridiculiser notre pays sur le plan national et international.
Pour le moment, entend-on dire, seuls les examens médicaux d’avant grève les empêcheraient de mettre en exécution leur projet. Si cette grève de la faim venait à prendre forme, et se tenait devant le Premier ministère, les grévistes pourraient être suivis rapidement par de nombreux sympathisants et de camerounais qui n’attendent qu’une telle occasion pour crier leur ras-le-bol et manifester sans violence afin de se défouler publiquement signe d’expression d’une souffrance et d’une frustration qu’ils endurent au quotidien.
Par l’arrestation de Iya, on chercherait par tous les moyens à se sortir d’un casse-tête qui, pour le moment, consiste à empêcher la réélection de Iya sans B à la tête de la Fecafoot, puisque une reconduction de cet autre président naturel et à vie est pratiquement asuurée à la tête de la gestion du football camerounais. « Y’a rien en face » disait-un président Africain n’est-ce pas ?
Or, au lieu de régler les multiples problèmes qui minent et détruisent le football camerounais depuis des décennies, on s’attaque à l’homme pour mieux distraire les camerounais frustrés de la gestion chaotique de leur seule fierté nationale qui reste les Lions indomptables.
Pourtant, si on parvenait à empêcher par tous les moyens sa réélection et que les conditions actuelles de gestion du football camerounais restaient intactes, cela ne changerait rien, comme m’assurait un journaliste camerounais très au courant de l’actualité sportive de notre pays. Il va donc sans dire qu’Iya sans B « certes a sa part de responsabilité en tant que patron mais... n’est pas le seul problème de notre football » soutenait-il.
Mais c’est la gestion du sport camerounais dans son ensemble qu’il faut revoir. A savoir le championnat, les stades, l’organisation de la coupe du Cameroun qui chaque année s’éternise et est sans date fixe, etc., « comment pouvez-vous admettre qu’en plus de 30 ans, le Cameroun n’ait pas construit un stade d’envergure ? » s’offusquait le journaliste. Il plaint aussi également la gestion, sans suivi, des joueurs naturalisés ou bien de ces joueurs, qui, un match jouent, un autre match ne jouent plus et tombent dans l’anonymat pour réapparaître subitement un jour lors d’une autre sélection. Et de conclure, « en l’état actuel, il faut soit un forum ou une commission qui proposera des recommandations à suivre» lance-il comme à tout vent.
Et comme me soufflait un ami dans une discussion dimanche après le match Cameroun-Togo, le salut du Cameroun viendra de la reconstruction de cette équipe depuis la base. C’est-à-dire par le foot du terroir. « Il n’est pas normal qu’on n’ait pas un maître de jeu et qu’on tâtonne à chaque match» soutient-il. Certains des joueurs actuels du Cameroun donnent l’impression de ne pas se sentir totalement camerounais. Ils se comportent parfois comme des touristes qui choisissent quand et où ils veulent voyager. Ils ne démontrent pas la fibre patriotique, le «fighting spirits» camerounais diraient certains ou le «hemlèe» pour d’autres.
Cependant, en attendant de voir ce que Milla va faire, nous souhaitons de tout cœur, comme la majorité des compatriotes, bonne chance aux Lions indomptables pour les 2 derniers matchs de ce tour éliminatoire. D’ailleurs aucune erreur n’est plus permise. Qu’on arrête de distraire les camerounais avec IyA ou (B)IyA et maintenant le troisième A MillA.
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