Le rapace qui plane semble avoir une certaine prédilection pour les enseignants et les responsables en charge de l’éducation. Les bons clients de l’épervier se recrutent en effet en majorité parmi les enseignants et les responsables en charge de l’éducation. De l’enseignement supérieur aux enseignements secondaires, en passant par l’éducation de base, le rapace fait des ravages.
Il emporte ministres, directeurs d’administrations centrales, recteurs d’université, doyens de facultés et même des proviseurs de lycées et autres directeurs de CES. Au point que certains n’hésitent pas à qualifier cela de véritable carnage parmi l’intelligentsia aux affaires qui risque de provoquer à court terme une certaine pénurie de professeurs de rang magistral. Car c’est mauvais ! le nombre d’intellectuels pris dans les mailles de la justice devrait inquiéter, puisqu’il est difficile de former des gens de cette envergure et dans tous les pays du monde, sans excuser les détournements, on protège les intellos qui sont la source créatrice de la société.
Même si d’aucuns disent à contrario qu’il n’est pas surprenant de voir à quel rythme se dégrade la moralité parmi les élèves. Les tenants de cette thèse pointent du doigt la moralité et l’honnêteté relatives de leurs encadreurs. Et pourquoi donc s’étonner qu’on fume le chanvre, joue au jambo et fornique à tout vent à l’école, puisque les encadreurs eux-mêmes font de même.
The Spark
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