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DÉRIVES AUTORITAIRES ET CHASSE AUX BAMILÉKÉS ET NORDISTES, OEUVRE DE MLLE MESSI MARIE ROSE, DIRECTRICE GÉNÉRALE DE LA SRC par Brahim Souley

Nommée directeur général de la Société de Recouvrement des Créances du Cameroun (SRC) par décret N°2013/188 du 18 Juin 2013, Mlle Messi Marie Thérèse Odile, recrutée en 1990 dès son retour de France nantie d’une Licence en Droit, occupait les fonctions d’Auditeur (avec rang et prérogative de directeur) dans cet Etablissement financier public sous le règne de son prédécesseur, Monsieur Halilou Yerima Boubakary, actuellement secrétaire général adjoint de la Cobac.
Aussi ressort-il de l’enquête minutieuse menée discrètement dans cette structure, suite aux rumeurs constantes de grève du personnel que la susnommée durant le règne de son prédécesseur, n’avait épargné aucun effort pour le déstabiliser avec l’appui de l’ancien directeur général Emmanuel Etoundi Oyono, mais surtout d’un lobby tribal logé à la présidence de la République. Grâce à ces soutiens multiformes, elle a pu remplacer enfin le 18 juin 2013, cet haoussa que le chef de l’Etat aurait eu tort de nommer à la tête de cette société, chasse gardée des bétis.

Il se dit dans cette maison, qu’après avoir gagné ce combat en obtenant à la fois le départ et la place de M. Halilou, à corps perdu, elle s’est lancée dans une terrible chasse aux Nordistes et Bamilékés. Son premier acte dans ce sens a consisté à mettre M. Bachirou, l’ancien chauffeur de M. Halilou à la disposition de son adjoint pendant quelques semaines avant de l’affecter à la direction de l’Exploitation comme chauffeur des recouvreurs. Le deuxième signe fort est le licenciement abusif de Mme Fadimatou Inna Oumarou (fille du feu Ministre Aminou Oumarou) qui occupait les fonctions de chef de service des Indemnisations au département des Affaires Juridiques et  des Indemnisations pour des motifs non fondés tous cousus de fil blanc. Au même moment seront licenciés de la même manière, le chef de département Mlle SIBE Sylvie Laure et un agent de maîtrise M. Djomo Ekobena.
Ce département stratégique chargé entre autres, des indemnisations des créanciers des banques en liquidation a été ainsi sciemment amputé, pour des motifs cyniques qui seront évoqués plus loin. Le troisième acte fort en direction des Nordistes aura été le licenciement de M. Mamoudou, fils adoptif du ministre Garga Haman Adji, agent de  maîtrise précédemment en service au département des Réalisations et de surcroît un délégué du personnel pour des motifs imaginaires.  La victime a ipso facto saisi l’Inspection du Travail, et en réaction après enquête in-situ, le délégué régional du Travail et de la Sécurité Sociale du Centre a sommé le directeur général de la SRC  par une mise en demeure du 09 avril 2014, de réintégrer dans sa structure cet agent abusivement licencié avec copie au ministre en charge du Travail, au Procureur de la République... jusqu’à ce jour, elle refuse de s’exécuter et ce pauvre père de famille, injustement et froidement sanctionné et humilié, souffre avec sa famille dans une ville comme Yaoundé où tout s’achète.
Et que dire alors, du cas déplorable de M. Nouhou Houna, greffier en détachement qui exerçait les fonctions d’attaché de direction de M. Halilou. Dès sa prise de fonction, elle l’a déchargé non sans arracher son véhicule de service pour l’affecter au directeur général adjoint comme le sien jusqu’à ce jour. Cadre en complément d’effectif pendant quelques mois, elle l’a remis à son administration d’origine en novembre 2013 sans payer ses droits. Que ce fonctionnaire avait des arriérés de loyers dus à la SRC et en dépit de la proposition d’un plan réaliste d’amortissement, il a été défenestré. Par ailleurs, Mademoiselle Ngo Biyick Madeleine, secrétaire à la SRC  passe pour une victime collatérale car, copine de Monsieur Nouhou. Elle a été défenestrée de l’appartement de la SRC qu’elle louait à Mvog-Mbi en dépit du fait qu’elle payait, toujours son loyer à terme échu (retenue à la source). Qui pis est, en plus des injures et menaces de toute sorte : l’épée de DAMOCLES du licenciement reste toujours suspendue au-dessus de sa tête en témoigne son état psycho traumatique indicible.
S’agissant des primes de bilan et de recouvrement de l’année 2013, elle n’aurait rien perçu. Ainsi persécutés et maltraités avec son copain Nouhou pour un prétexte d’arriérées des loyers, d’autres locataires réputés indélicats mais heureusement ressortissants des régions du Centre et du Sud, cumulent au fil des ans sous l’oeil complice  de la tribaliste Mlle Messi des arriérés exorbitants de loyers. A titre d’illustration, des agents de la SRC rencontrés qui ne cessent de compatir à leur sort, évoquent quelques cas patents dont :
  • Ambassadeur du Cameroun au Gabon
  • MM ATANGANA ABEGA 3.945.000FCFA
  • MENYE Calixte 4.850.000FCFA
  • Mmes - BOMBA YENE 14.000.000FCFA
  • EFOUA ZENGUE Rachel 9.500.000 FCFA
On m’a soufflé l’autre motif allégué pour défenestrer M. Nouhou : la minoration du loyer de son appartement dont 150.000 FCFA/mois au lieu de 450.000 FCFA. A la grande surprise, après la libération des lieux, elle signera un contrat de bail à son complice M. Momo Claude Placide pour le même appartement et pour le même montant ! Il fallait chasser «l’indésirable haoussa» des lieux à tout prix. Il se dit du cas de M. Abbo Bobo Mohamadou, exchef de département Informatique qu’ayant cherché en vain un motif valable pour le licencier (demandes d’explications écrites récurrentes à l’appui), trouvera une tactique pour amener ce peulh de Meiganga à démissionner le 06 février 2014, outré par des insultes, des humiliations et frustrations de toute sorte.
Il m’a donc aussi été rapporté, le cas déplorable de M. Tatchedié Samuel, exdirecteur administratif et Financier natif de Batié, un haut cadre de banque aux compétences avérées ; qui a été aussi licencié sous de fallacieux prétextes de même que M. Badeodana Boussi, ex-sous-directeur des comptabilités. Des voix discrètes et avisées à la SRC mettraient leurs licenciements abusifs sous le compte de leur refus catégorique de régulariser des écritures afférentes aux attestations fictives de non redevance qu’elle délivre contre de fortes sommes d’argent à certains gros débiteurs des banques en liquidation. Qu’elle aurait pour complices dans cette mafia, M. Momo Claude Placide, directeur de l’Exploitation, Mlle Etaba Sylvie, chef de département des Affaires Juridiques et des Indemnisations entre autres.
Par ailleurs, j’ai pu constater qu’une frange importante du personnel ne cessait de s’apitoyer sur le cas du directeur général adjoint, qui, quoique nommé par le même décret qu’elle, se trouve abandonné à lui-même et privé même des avantages statutaires dont l’entièreté de sa prime de recouvrement entre autres frustrations. Son péché  : un fonctionnaire de surcroît bamiléké du Haut-Nkam. L’entourage immédiat de Mlle Messi Marie Rose discrètement exploité, à l’unisson ne cesse de dire «quand c’était le tour des haoussas, M. Halilou a dirigé la SRC seul pendant 08 ans sans adjoint, et quand c’est le nôtre, on nous colle un fonctionnaire bamiléké. Il va se tourner les doigts jusqu’à son départ car nous ne l’accepterons jamais».
L’épée de Damoclès du licenciement reste toujours suspendue au-dessus de la tête de M. Essonkong Richard, demis par vengeance de son poste de chef de département des Réalisations et sert comme cadre d’appui dans ledit. Quelle humiliation ! Comme cela ne suffisait, Mlle Messi ne cesse de l’insulter, de le menacer et de le maltraiter au quotidien parce que ce Mbo a des racines dans le Haut-Nkam, chez les bamilékés. A la SRC, des agents et cadres pétris d’expérience que j’ai discrètement rencontrés, nombreux sont ceux qui soutiennent mordicus qu’en dehors du tribalisme avéré de Mlle Messi, sa haine à l’endroit des «haoussas » et «bamilékés» qu’elle taxe de fossoyeurs de la fortune publique est sans borne. Mais que stratégiquement, ces licenciements ciblés des responsables des services financier, informatique et comptable lui ont permis d’amener leurs remplaçants nouvellement recrutés généralement en violation flagrante de la réglementation, à écraser des données informatiques inhérentes  à certains gros débiteurs pour régulariser les écritures de leurs comptes respectifs dans les livres de la SRC moyennant de fortes sommes d’argent.
A ces derniers, sont délivrés des attestations fictives de non redevance préalable pour la levée de leurs hypothèques. Ces mêmes sources fiables, m’ont chuchoté à l’oreille que même contraint à démissionner, M. Abbo Bobo sera humilié et maltraité par Mlle Messi, qui utilisera ses relations au SED pour l’interpeller quelques jours  après sa démission au motif allégué de ce qu’il refuserait de passer le service non sans remettre les codes source et mots de passe paralysant ainsi le fonctionnement de la SRC. Interpellé le samedi 14 février 2014, il a été durement interrogé au SED sur hautes instructions de Mlle Messi. Heureusement, un de ses collaborateurs, dit-on un certain Abossolo à qui il avait passé le service avec tous ces outils, en son âme et conscience, a dit la vérité et son ex-patron a été relaxé. Irritée par cette relaxe, elle a requalifié la plainte de la SRC pour une soit-disante cybercriminalité et le lundi 17 février 2014, M. Abbo Bobo a été interpellé et conduit par 03 gendarmes lourdement armés à la SRC où il était un haut responsable avant de le ramener au SED à la grande stupéfaction du personnel.
Les informations brutes que j’ai recueillies en cours de recoupement, font état de ce qu’il aurait été libéré sous la menace d’un Officier Supérieur nordiste; et que quant à son ancien collaborateur M. Abossolo, il a risqué le licenciement n’eût été la menace de son oncle, le Colégion de la région du Littoral : le colonel Abossolo ;  pour avoir dit la vérité et rien que la vérité. Au cours de mes investigations, j’ai été ahuri par le climat délétère qui y sévit, marqué par la terreur, la délation, la diffamation, le tribalisme primaire, des injustices criardes, la démobilisation et la démotivation.
C’est ainsi qu’on m’a parlé :
  • - Du recrutement de près de 90 cadres et agents depuis le début de l’année dont 02 seulement originaires de la région du Littoral (le DAF et l’auditeur interne) et le reste issu des régions du Centre et du Sud. Aucun Nordiste. Aucun ressortissant de la région de l’Est encore moins un anglophone ou un bamiléké ;
  • - De la corruption multiforme des administrateurs de la SRC soit en payant des dossiers d’indemnisations de leurs protégés soit en recrutant leurs proches (on cite le  cas de Mlle Ngomo, nièce du représentant du Consupe comme un des cas patents) ;
  • - La répartition unique et arbitraire mais surtout revêtue du sceau de l’opacité, des primes de recouvrement et de bilan de l’année 2013. Les récriminations égrenées par l’immense majorité du personnel concernent la prime de recouvrement. Illégalement, elle se serait octroyée 15 millions FCFA alors que le conseil d’administration aurait  fixé son plafond à 10 millions. Des montants exorbitants auraient été accordés à ses affidés dont les cas les plus flagrants sont :
  • - 5.000.000 FCFA au chef de service des Ressources Humaines ;
  • - 5.000.000 FCFA au chef de département des Affaires Juridiques et des Indemnisations;
  • - 3.000.000 aux agents Ova Abomo, Ndjib, Dima Sébastien, Ngah Ondoua Marthe, Mviena Solange...
Quant à l’immense majorité du personnel y compris son adjoint et sa secrétaire des montants dérisoires ont été distribués et même rien du tout. A la SRC, on verra de  toutes les couleurs avec la méthode atypique Messi sinon, dans quelle structure un agent ou un chef de service peut avoir une prime supérieure à celle du directeur général adjoint ? Que fait, le conseil d’administration ? Que fait le ministre des Finances, la tutelle ? Pour prévenir et contrecarrer ces dérives autoritaires, managériales et tribalistes.- Que ces insuffisances ci-dessus relevées et décriées, ont été observées en Août 2013 lors de la répartition par elle, des arriérés des primes de bilan et de recouvrement pour la période 1996-2012. Elle se serait octroyé 9 millions FCFA en accordant 7 millions au chef de service des Ressources humaines et au chef de Service de Trésorerie (ses amies) et des montants exorbitants aux délégués du personnel à sa solde et ses autres affidés. Il coule de source de tout ce qui précède, que fort du  soutien puissant et tentaculaire réseau tribal «qui a chassé le haoussa» pour la placer à la tête de la SRC afin de faire main basse sur son important patrimoine foncier, immobilier et financier arrimé à l’inertie de la tutelle et du conseil d’administration : Mlle Messi qu’on taxe d’incorrigible, de rancunière dénuée de tout sentiment oeuvrerait activement pour la faillite de cette société suivie des remous sociaux aussi bien de la part des employés que des créanciers des banques en liquidations.
Elle voudrait la transformer à dessein en une source d’insécurité, bref une véritable poudrière. En marginalisant et en humiliant les Nordistes et les Bamilékés, elle contribue de manière très significative à la déconstruction de l’unité et de l’intégration nationales, valeurs très chères à S.E.M. Paul Biya. Pour ceux qui connaissent cette fille du feu virulent opposant béti Ateba Yene alias «zéro vivant» qui a acheté sa tenue et sa carte d’adhésion au RDPC le lendemain de sa promotion, ces actes graves consistant à saboter la politique des grandes réalisations du chef de l’Etat ne les étonnent pas ainsi que son immaturité politique dans la gestion tribale et de l’intérieur avec les membres de son réseau, ils voudraient détruire le système par ces actes, elle constitue une menace réelle pour le régime.
Enfin, comment expliquer jusqu’à présent, l’indolence et l’indifférence des Elites Nordistes qui ont montré à maintes reprises de quoi elles étaient capables lors des différentes élections. Vontelles toujours se cantonner dans leur rôle abject de «bétail électoral ?» Et ces Bamilékés, moteurs et leviers de l’économie camerounaise continuerez-vous toujours à travailler docilement pour eux, en acceptant toute sorte d’injustice, de frustration et d’humiliations ? Indubitablement, Mlle Messi est en  train de semer la graine de la guerre civile au Cameroun. Serait-elle audessus de nos lois et règlements ? Des pouvoirs exorbitants et régaliens de la tutelle et du conseil d’administration ? Les Bamilékés et les Nordistes d’après elle étant des camerounais entièrement à part; puisse-t-elle les renvoyer sine die dans leur propre pays ! le Cameroun c’est le Cameroun et qui vivra verra./-
Brahim Soule, Officier des Renseignements retraité
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