Ce consensus national qui manque tant au Camerounais et prolonge le mandat de Biya...le plan concret pour assurer l’unité nationale. Quand les médias ont la lourde responsabilité de préparer psychologiquement le peuple camerounais à l'après Biya…Dès le départ, l’arrivée de Paul Biya au pouvoir n’est pas le résultat d’un consentement des populations mais se fait suite à la démission du président Ahmadou Ahidjo. Près de 31 ans après, Paul Biya est toujours au pouvoir ce qui signifie que les tentacules de son régime sont partout.
Pour éviter que le Cameroun s’embourbe dans une interminable phase de transition et afin qu’elle soit menée à son terme de manière pacifique et démocratique, la presse camerounaise doit jouer un rôle majeur de sensibilisation: le Cameroun est une république et il est donc normal que les supporters du système Paul Biya se préparent à ce que Biya démissionne du pouvoir, ou que le peuple le réclame. Ils devront alors travailler fort pour convaincre ce peuple de rester leur choix politique.
En effet, le monopole absolu du pouvoir par les régimes autoritaires et les dictatures de longue durée à l'instar du Cameroun a laissé de nombreuses maladies, blessures et impuretés dans l’environnement politique, social et culturel.
Économiquement, le régime Biya a mis le Cameroun à genou. En trente-et-une années de mauvaise gestion économique, le Cameroun est devenu un Pays pauvre et très endetté. Pourtant, les richesses très diverses de son sous-sol en pétrole, eau, bois, aluminium, diamant... lui donne une place centrale dans la sous-région.
Le grand danger qui guette le Cameroun est que le régime puisse être renversé par la force tant interne qu'externe. Parce que le peuple camerounais n'a jamais eu recours à la force pour exiger le départ de Biya, il est temps que la transition constitutionnelle suivit d'une transition sociale soit mise en marche pour arriver à une transition démocratique.
Transition constitutionnelle
La mise en place du sénat n'est pas tout. Il faut un consensus national.
En ce moment, le plus grand obstacle à la transition démocratique au Cameroun est l'absence de ce consensus national, sachant que lors d'une transition démocratique, le Cameroun devra passer d'un régime autoritaire vers un régime qui respecte les droits fondamentaux. Dans cette perspective, le consensus national est la pierre angulaire qui se traduit par la mobilisation et la coalition de tous les partis d'opposition pour une action commune en partenariat avec la société civile. Voilà la condition gagnante essentielle vers un lendemain pacifique sans Biya au pouvoir, mais surtout vers la démocratie au Cameroun qui harmonisera la paix sociale.
Transition sociale
L'après Biya aura un sens réel si non seulement le peuple camerounais acquiert son droit fondamental politique volé pendant plus de 31 ans, mais surtout si la vie sociale de la ménagère camerounaise s’améliore et qu’elle trouve directement la différence dans son panier d'épicerie.
Dans un pays comme le Cameroun marqué par la corruption, le favoritisme, et un chômage sans nom, la percée politique qui entrainera l'essor économique doit avoir un impact direct sur le social pour que la transition se déroule sans embûches puisqu' aucune transition n'est possible sans l'appui et participation du peuple y compris celle de sa diaspora.
Le rôle de la diaspora camerounaise
La diaspora se doit de jouer un rôle accompagnateur lors de cette transition imminente au sommet de la nation camerounaise. Forte de son expertise, cette diaspora camerounaise aussi diversifiée peut apporter le meilleur de sa société d'adoption au Cameroun.
La diaspora camerounaise doit sortir de son éternel égoïsme et penser plus grand.La diaspora camerounaise doit arrêter de réagir et AGIR
La diaspora camerounaise doit cesser d'être donneuse de leçons aux politiciens camerounais qui se battent sur le terrain et prêcher par l'exemple.
Le rôle de médias
Les médias ont la lourde responsabilité de préparer psychologiquement le peuple camerounais de l'après Biya. Le Cameroun est une république et il est normal que les supporters de Paul Biya vivent et se préparent au changement.
En cette veille de la fête nationale, c’est un message d'unité qui nous interpelle. La reconstruction de notre beau pays se fera avec l'aide de tous les enfants camerounais du Nord au Sud, de l'Est à l’Ouest. Chaque enfant camerounais doit aider et accompagner notre mère patrie pour trouver la bonne voie pour accéder à une démocratie en respectant notre spécificité. Il nous faut un plan concret pour la période post-Biya, il ne faut pas attendre son départ ce qui nous évitera de nous retrouver avec des transitions moins réussies comme on en a connues dans plusieurs pays durant cette dernière décennie, parce que c'est seulement après la chute des régimes qu'on planifiait, or une crise mieux gérée est celle préparée d'avance. La presse, quatrième pouvoir, doit éveiller les consciences en cette veille de transition imminente au sommet de la nation camerounaise.
Je vous laisse avec cette belle chanson du grand et unique Elvis Kemayo "Cameroun berceau de mon enfance''. Une chanson qui nous interpelle toutes et tous et nous rappelle notre rôle dans la construction de notre beau pays le Cameroun et surtout de l'aimer à tout jamais.
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