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LIBÉRATION DES OTAGES ET BOKO HARAM : POURQUOI NGOH NGOH, CAVAYE ET ALI DOIVENT ÊTRE ARRÊTÉS

Les trois religieux enlevés le 5 avril dans la paroisse de Tchéré dans l’Extrême-Nord du Cameroun, à une quinzaine de kilomètres de Maroua, sont libres depuis hier dimanche.
Selon des informations parvenues à La Météo, la sœur catholique canadienne Gilberte Bussière, les prêtres italiens Giampaolo Marta et Gianantonio Allegri ont été récupérés par des éléments des forces de défense camerounaise dans la nuit de samedi à dimanche, aux environs de 2 heures, dans un village près d’Amchidé, localité située à la frontière du Nigeria.

Les désormais ex-otages, apparemment sains et saufs, ont quitté Maroua vers 9 heures, à bord d'un vol spécial de l'armée, pour Yaoundé, en compagnie du ministre, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh. Ils ont été accueillis au bas de la passerelle dans la capitale camerounaise par le très honorable Cavaye Yeguié Djibril, président de l’Assemblée nationale.

Si, les circonstances de la remise de ces ex-otages aux autorités camerounaises restent comme d’habitude des plus floues, au sein du sérail, des langues se délient. Un ancien député Rdpc, originaire de la Région de l’Extrême-Nord, ayant requis l’anonymat, confie : «Le dénouement que nous connaissons aujourd’hui est le résultat de l'implication personnelle dans l'affaire du président de l'Assemblée nationale et élite du septentrion, Cavaye Yeguie Djibril.»
De sources concordantes, le speaker de la chambre basse du Parlement aurait utilisé comme relais, des chefs traditionnels pour rentrer en contact avec les ravisseurs des religieux. Nos sources précisent que le Lamido de Mada n’était pas seul aux manettes lors des négociations. Il se rapporte avec insistance que c’est Ferdinand Ngoh Ngoh, ministre secrétaire général de la présidence, qui aurait tout piloté depuis la présidence, sans le blanc-seing du chef de l’Etat. L’on parle de grosses mallettes d’argent qui auraient circulé dans cette histoire, ainsi qu’un échange de prisonniers.
 
Intox.
Comme dans une véritable mafia où la loi de l’Omerta est scrupuleusement observée, les négociations ont été menées en toute discrétion. Même les autorités administratives et militaires du septentrion n’étaient pas au courant de ce qui se tramait sous leurs yeux. Nos sources indiquent que le gouverneur de l’Extrême-Nord qu’on dit en disgrâce, serait tombé des nus en apprenant le dénouement de l’affaire et tout ce qui a conduit à ce happy-end.
Les discussions auraient duré près d’une semaine. D’ailleurs, sous le couvert de l’anonymat, une source militaire a expliqué  à l’Agence France-Press : «Nous avons passé une semaine au Nigeria dans le cadre des négociations. Finalement, ils nous ont été remis dans la nuit.». Selon un autre informateur, l'opération s'est déroulée tard dans la nuit du 31 mai dans une brousse camerounaise, proche de la frontière avec le Nigeria. Pour ce dernier, le Cameroun aurait consenti à libérer quelques membres de la secte détenus au Cameroun et verser des espèces sonnantes et trébuchantes.
Notre source souligne enfin que l'arsenal de guerre des forces camerounaises en ce moment sur le site est impressionnant. Et les militaires camerounais semblent désormais dicter leur loi sur les lieux. Seulement, si cette version porte à rassurer les Camerounais, des interrogations demeurent quant à l’endroit précis qui abritait les trois otages.
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