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LA PARABOLE DU LABYRINTHE ENTÉNÉBRÉ ET SANS ISSUE APPARENTE par Guy François Olinga

L’histoire parle d’un être odieux, que nous appellerons S., et qui était passionné à faire des expériences les plus folles que le commun des humains ne peut même pas s’imaginer. Un de ses projets les plus ingénieux était de faire cohabiter des hommes avec des animaux sauvages, mais domptés, en parfaite harmonie dans un même espace.
Dans la phase de conception, S. comprit très vite que son projet exigeait qu’il se construisît un laboratoire isolé qu’il appellerait M., qu’il se suscitât une espèce humaine nouvelle qu’il désignerait par C. et qu’il s’adjoignît des complices qui seront appelés D. Dans son laboratoire grandeur nature M., S. prit soin de disposer tout ce dont ses Captifs, les C. donc, auraient besoin pour se sentir épanouis et heureux. La capture et le domptage de toute bête de la terre, des reptiles aux volatiles en passant par les herbivores et les carnivores, sauvages et domestiques, était un art que S maîtrisait parfaitement par ailleurs.

Vint la phase de réalisation du projet. Les D. furent trop facilement trouvés parmi des créatures qui avaient la même stature que S. Le projet leur parut si excitant qu’ils s’impatientaient d’y contribuer pour en apprécier les sublimes résultats. Ils allaient entre autre établir que Darwin avait raison d’affirmer que l’homme n’est qu’un animal évolué qui peut parfaitement cohabiter avec des bêtes s’il a l’assurance qu’elles sont inoffensives. Par ailleurs, les D. furent très actifs dans la construction du Laboratoire M. que S. avait conçu sous la forme d’un Labyrinthe sous-terrain sans éclairage dans une région isolée. Très vite, S. et les D. remplirent leur Laboratoire M. de toutes sortes de bêtes, domestiques et sauvages, sans omettre les insectes. Ils prirent évidement soin de leur ôter tout ce par quoi ils pouvaient causer la mort des Captifs C. qui devaient bientôt les rejoindre dans le Labyrinthe.
Le plus dur restait donc à faire : trouver des Captifs C. pour commencer l’expérience. Très vite, S. et les D. abandonnèrent l’idée de trouver des cobayes volontaires pour leur expérience. Il leur fallait imposer cette condition à des Captifs qui devaient y passer toute leur existence. Cependant, la tâche serait plus difficile avec les adultes qu’avec des enfants. Pourquoi donc ne pas kidnapper, capturer, voler des enfants de moins de 6 mois que les D. auraient à charge d’encadrer dans leur cycle de développement parmi les bêtes dans le laboratoire M. ? Aussitôt pensé, aussitôt fait, et le Laboratoire fut très vite rempli de nourrissons qui ne devraient jamais connaître autre chose que les ténèbres et la compagnie des D. et des bêtes dans le Labyrinthe M. Et l’expérience commença.
Formation ou Formatage des Captifs
S. conçut des structures d’éducation et de formation/formatage des C. qu’il appela Écoles ou Centres de Formation. Il s’agissait dans ces lieux, d’opérer la chirurgie de l’âme des Captifs pour y injecter l’intelligence, la nature, l’ADN de S. en vue de ce que les Captifs, devenus grands, manifestent la stature parfaite de S. pour lui obéir avec joie et apprécier à sa juste valeur le privilège qu’ils avaient de vivre dans le Labyrinthe M. Les C., devenus adultes, ne connaissaient rien d’autre que ce que les D. qui les éduquaient dans le M. leur avaient enseignés.
Et les D. leur avaient enseignés que S. est leur Dieu qui les aime. En guise de son adoration, S. demanda entre autre aux Captifs d’observer des règles morales qu’il leur avait prescrites tout en fréquentant sporadiquement des lieux formels de l’adoration de S. qu’il désigna par Églises, Temples, Synagogues ou Loges.
Prophètes mortsUne preuve particulière de la bonté de S. tenait dans le fait qu’il avait construit ce beau Labyrinthe M. si bien organisé socialement, en perpétuel cycle interminable de croissance, et plein de gadgets technologiques par l’acquisition desquels les Captifs C. étaient si heureux au point de rendre grâce à S. pour leur longévité dans le Labyrinthe. S. voulaient en effet que chaque C. s’amasse toujours plus de gadgets et que chacun travaille à avoir plus de gadgets que les autres C., quitte à faire un peu mal à l’autre Captif C. Il n’était pas question dans le Labyrinthe M. de faire des faveurs, si oui, elles ne devaient qu’être apparentes, l’initiateur de la faveur en étant le véritable bénéficiaire, tout en faisant croire à l’autre qu’il lui faisait la faveur par Amour pour lui. Aussi dans le Labyrinthe, l’amour consistait à recevoir en faisant semblant de donner donc.
La volonté parfaite de S. pour les Captifs
Et pour acquérir des gadgets, S. créa des activités qu’il appela Travail, Boulot ou Job. Chaque Captif C. devait absolument s’activer quotidiennement au travail pour recevoir des bouts de papiers gratifiants que S. avait bien pris soin de colorier pour les appeler Argent. L’Argent devint ainsi la première raison d’existence et de mise en action des Captifs C. C’est ainsi qu’au lever du jour, les C. s’entassaient dans des véhicules, bus, métros, trains, avions et bateaux pour aller à la quête de l’Argent, clé unique d’accès au bonheur par l’accumulation du matériel, fusse-t-il périssable. Ce faisant, chaque C. voyait en l’autre un concurrent, donc un adversaire, tout en faisant tout son possible pour feindre une cohabitation pacifique au nom de la paix. Ce qui n’excluait pas les guerres et conflits sporadiques entre les Captifs qui se discutaient soit des territoires dans le Labyrinthe, soit des biens.
Galates 5:1 C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude.
Le comble dans tout ça est que dans ces ténèbres, les Captifs C., pourtant devenus adultes, ne savaient pas distinguer, le tigre ou le singe du serpent au point où des hommes épousaient des bêtes sans s’en rendre compte. Et S. vit que cet univers était beau selon ses attentes. Tous ces Captifs étaient ses enfants par ceci qu’ils lui ressemblaient et faisaient sa volonté à la lettre et au mot. S. et les D. se réjouirent de leur expérience et se promirent de la perpétuer éternellement afin que leur espèce remplisse la terre.
Le miracle de la régénération des Captifs
Mal en prit à S. et les D., comme venant de nulle part, un faisceau de Lumière L. jaillit un jour sur un trop petit nombre de Captifs que nous désignons par E. Les Captifs, même pas les E., n’avaient jamais connu un phénomène pareil de leur existence. La Lumière avait un langage audible et bizarre pour les Captifs. La Lumière parlait en effet. La Lumière fit des révélations incompréhensibles aux Captifs E. qui y prêtèrent une attention favorable.
La Lumière leur révéla leur nature hideuse ainsi que la nature de toute chose. Ceci les plongeât dans des sentiments nouveaux : la miséricorde, la compassion. Les Captifs E. désiraient dorénavant plus que tout sortir de leur condition actuelle au point de ne plus être capables de juger ou de condamner l’autre. Ils comprenaient qu’ils ne sont pas meilleurs que les autres Captifs C. qu’ils ne considéraient plus comme des concurrents. Entre autres révélations, la Lumière affirma aux Captifs E. que tous les Captifs C. et E. sont des prisonniers de S. qui s’ignorent. « Une autre existence est possible, » leur dit-elle. Elle leur dit qu’elle est venue dans le Labyrinthe pour le vider, selon les aspirations profondes des Captifs, en commençant par les Captifs E. La Lumière déclara qu’elle a l’autorité et la puissance pour accomplir cette mission de conduire tous les Captifs volontaires dans la Liberté, pour peu qu’ils s’accrochent à elle de manière persévérante et de conviction.
Parvenus à la Liberté, les Captifs E. auraient pour mission que de reproduire cette œuvre de salut des autres captifs volontaires. La Lumière donna aux Captifs E. tout ce qui était nécessaire pour le succès de leur mission et elle s’en alla après qu’elle avait pénétré le cœur des Captifs E. pour rendre leur mission plus discrète et que seuls les autres Captifs, appelés à passer du statut de C. à E., puissent la discerner au temps de leur visitation. « Celui à qui vous transmettrez cette Lumière, elle lui sera effectivement transmise et il passera du statut de Captif C. à celui de Captif E. Et celui à qui vous conserverez son statut de C., il demeurera dans la captivité », leur dit-elle avant de disparaître soudainement, non sans les avoir avertis que le temps de leur mission est limité.
Au temps marqué, elle reviendra bientôt sortir du Labyrinthe tous ceux qui auront été embrasés par la Lumière.
PS. Pour vous faciliter la lecture de cette parabole, remplacez :
L. = La Lumière / Yeshoua Ha Mashiah
S. = Satan ou le Diable
D. = Les Démons
M. = Le Monde
C. = Les Captifs, les païens, les perdus
E. = Les Élus, les juifs, les sauvés
Publié en collaboration avec www.epslife777.net : Guy François Olinga
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