Plusieurs jours après les massacres et les assassinats lâches de nos compatriotes dans la localité de Fotokol, le silence est toujours total du côté du président de la république, Paul Biya, pourtant garant de la sécurité des camerounais.
Ce mutisme qui frise l'indifférence, voir le mépris nous amène à nous demander si Paul Biya est un homme de cœur ou de pouvoir ? Mieux Paul Biya a-t-il un cœur?
Ce silence du père de la nation est de plus très inquiétant et surprenant parce que dans le même temps, il a envoyé un message de condoléances au peuple Allemand qui venait de perdre son ancien président en la personne de Richard Von Weizsäcker, mort le 31 janvier 2015 à Berlin.
Ce mutisme qui frise l'indifférence, voir le mépris nous amène à nous demander si Paul Biya est un homme de cœur ou de pouvoir ? Mieux Paul Biya a-t-il un cœur?
Ce silence du père de la nation est de plus très inquiétant et surprenant parce que dans le même temps, il a envoyé un message de condoléances au peuple Allemand qui venait de perdre son ancien président en la personne de Richard Von Weizsäcker, mort le 31 janvier 2015 à Berlin.
Pendant ce temps Idriss Deby rend hommage aux soldats morts su front
Qui plus est, au Tchad voisin, les médias montrent son homologue Tchadien, Idriss Deby, rendre hommage aux soldats tchadiens tombés au front. Cette posture du président Idriss Deby est le reflet de l'incarnation de l'autorité politique ainsi que de l'exercice même de la morale politique. Du côté du Cameroun, c’est le black-out total. Comme si le temps s'était arrêté. En somme pour le moment c'est du Rien pour le moment. A la rigueur ne laisse-t-on pas au ministre de la défense le soin de faire le travail des autres politiques… Vivement que cela change.
Si l’adage dit qu’on ne connaît ses vrais amis que lorsqu’un malheur frappe, il doit en être de même de la tragédie qui frappe le Cameroun. Ne devrait-on pas connaître un vrai père de la nation aussi lorsqu’on est dans la douleur, la souffrance, le deuil ?
Si l’adage dit qu’on ne connaît ses vrais amis que lorsqu’un malheur frappe, il doit en être de même de la tragédie qui frappe le Cameroun. Ne devrait-on pas connaître un vrai père de la nation aussi lorsqu’on est dans la douleur, la souffrance, le deuil ?
Nous sommes tous de Fotokol
On parle ici d’un massacre de nos frères et sœurs, de nos parents, citoyens camerounais sans défenses. Et le président de la république qui a prêté serment en promettant de garantir la paix et la sécurité des camerounais est terré dans son bunker à Etourdi, ha je voulais dire Etoudi.
Où est donc passé Paul Biya?
On parle ici d’un massacre de nos frères et sœurs, de nos parents, citoyens camerounais sans défenses. Et le président de la république qui a prêté serment en promettant de garantir la paix et la sécurité des camerounais est terré dans son bunker à Etourdi, ha je voulais dire Etoudi.
Où est donc passé Paul Biya?
C'est la question légitime que les citoyens du Cameroun commencent à se poser avec insistance sur l'état de cet ancien séminariste qu’on peut croire sans cœur, pourtant! Comment comprendre que fasse aux différents assassinats lâches de nos frères et sœurs de la partie septentrionale de notre pays, Paul Biya n’est manifesté aucune compassion, ni prononcer un message de sympathie à l’endroit des familles durement éprouvées ? Que se passe-t-il à Étoudi ? Paul Biya a-t-il les mêmes informations que nous ?
Y-aurait-il deux Cameroun ? Le sang de certains citoyens vaut-il mieux et plus que ceux des autres? Un Cameroun qu’on connaît comme «tant que Yaoundé respire, le Cameroun vit» et un Cameroun qui vivrait dans l’indifférence totale ? Les images venant de Cette partie de notre pays ne semblent pas nous démentir. A force de rester dans le mutisme, on pourrait croire que le pouvoir de Yaoundé aurait abandonné ses périphéries.
Quelqu’un disait que Paul Biya a perdu le Nord. Tout porte à croire que si rien n’est fait ce que les camerounais voyaient ailleurs est déjà entrain non seulement d'arriver, mais de s'installer ici. Et comme l’avait si bien dit, en son temps, un chanteur populaire camerounais, pour ne pas dire Jacky Mdoumbe «ce qui arrive aux autres commence à m’arriver».
Y-aurait-il deux Cameroun ? Le sang de certains citoyens vaut-il mieux et plus que ceux des autres? Un Cameroun qu’on connaît comme «tant que Yaoundé respire, le Cameroun vit» et un Cameroun qui vivrait dans l’indifférence totale ? Les images venant de Cette partie de notre pays ne semblent pas nous démentir. A force de rester dans le mutisme, on pourrait croire que le pouvoir de Yaoundé aurait abandonné ses périphéries.
Quelqu’un disait que Paul Biya a perdu le Nord. Tout porte à croire que si rien n’est fait ce que les camerounais voyaient ailleurs est déjà entrain non seulement d'arriver, mais de s'installer ici. Et comme l’avait si bien dit, en son temps, un chanteur populaire camerounais, pour ne pas dire Jacky Mdoumbe «ce qui arrive aux autres commence à m’arriver».
Le président doit parler
Ainsi donc, s’il vous plait Monsieur le Président, réconfortez les camerounais par un message à la nation. L’inquiétude gagne de plus en plus les foyers des camerounais. Et l'une de vos tâches cardinales de président de la république impose une obligation presque sacerdotale de rassurer le peuple.
Le Premier ministre et certains élites et députés n’attendraient qu’une directive et un Ok de votre part pour effectuer une tournée dans les régions touchées. C’est une bonne occasion pour réconforter nos frères et soldats qui se battent présentement au front. Tous les Camerounais sont derrières nos valeureux et dignes fils de la nation, les soldats qui se battent présentement pour notre pays. Soyez donc aussi de ceux-là qui marchent partout dans le monde entier pour un Camerounais en paix, un Cameroun uni.
Et quoi de plus rassurant que de prononcer votre traditionnel discours de fête de la jeunesse depuis une ville de la région de l’Extrême Nord de notre cher pays ! Je vous en supplie faites-le.
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