D’après une enquête du journal Le Soir, l’opposition camerounaise prépare déjà son candidat unique pour les présidentielles de 2018. A cet effet, Colombus, une organisation de la société civile, en association avec des partis politiques de l’Opposition, a mis sur pied une plate-forme. Le nom de cette plate-forme est "la Puce". Son rôle est de permettre aux camerounais de l’opposition de choisir un seul candidat qui va porter leur voix pour challenger Paul Biya aux prochaines élections présidentielles.
Cette organisation justifie sa démarche de soumettre l’opposition à des élections primaires par la volonté de celle-ci «à garantir un minimum de légitimité au futur chef de l’état, avec une majorité effective et absolue, car, du fait de l’absence d’un second tour, aggravé par plusieurs autres insuffisances de ce code électoral, le Président de la République actuel est élu avec moins de cinq pour cent des suffrages exprimés », indique William Edgar Onana, coordonnateur de Colombus. Pour l’organisation, cette démarche a aussi le mérite d’assurer une certaine crédibilité de son processus électoral. « La particularité de cette approche est que contrairement à ce qui a été pratiqué dans le passé, où le candidat était désigné sur la base de critères arbitraires, le candidat unique sera désigné à l’issue d’une élection transparente. Le nom du candidat unique sortira des urnes », déclare William Edgar Onana, coordonnateur de Colombus.
Le 28 février prochain, Colombus annonce déjà une conférence de presse, pour présenter « la charte des primaires » aux médias et au public. Au cours de cette conférence de presse, chaque candidat devra apposer sa signature. Le symbole de l’engagement à respecter par chacun, les principes et les termes des primaires. Le flanc de la conférence servira aussi aux organisateurs, pour présenter la « Haute autorité ». La « Haute autorité » va être composée de dix membres. Sa mission va être de coordonner les primaires, « dans la transparence la plus totale, par conséquent ses membres seront choisis sur les critères de neutralité politique, de bonne moralité, d’expertise et confort intellectuel ».
Par Liliane J. Ndangue
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