Ce n'est guère par ignorance crasse du fonctionnement des institutions étatiques, mais au constat de leur blocage dangereux, du fait d'un Président conscient de ses forfaitures et soucieux de garantir son impunité, que j'ai porté plainte contre ce dernier auprès de la Cour Suprême de notre pays.
Je savais qu'en l'état actuel des choses, une plainte contre le Président de la République était d'autant plus aléatoire en direction de la Haute Cour de Justice et du Conseil Constitutionnel que ces deux juridictions en théorie habilitées à juger le Chef de l'Etat, primo n'existent pas encore en fait, et secundo ne pourraient être saisies que par M. Biya lui-même et par une représentation nationale quasi totalement vassalisée au fil d'élections frauduleuses.
Par contre, comme le reconnaît un politologue-griot plus apte aux insultes triviales qu'à la maîtrise du droit et au raisonnement cohérent, " WOUNGLY-MASSAGA, par opportunisme politique, a saisi la Cour Suprême en matière constitutionnelle, sans attendre la mise sur pied du Conseil Constitutionnel et sans s'en plaindre, parce qu'il sait que celle-ci, en application de l'article 67 (4) de la Constitution, " exerce les attributions du Conseil Constitutionnel jusqu'à la mise en place de celui-ci ".(Il sait donc quelque chose !...).
Deux remarques s'imposent à propos de cette disposition de la Loi Fondamentale. La première est que ce n'est pas parce que la Cour Suprême exerce les attributions du Conseil Constitutionnel que la saisine de la Cour Suprême doit obéir aux règles de la saisine du Conseil Constitutionnel. Nous reprocher de n'avoir pas qualité pour saisir le Conseil Constitutionnel alors que nous nous adressons à la Cour Suprême est une ânerie pure et simple en Droit. La seconde remarque à propos de cette disposition constitutionnelle est qu'elle ne prévoit aucune limitation aux compétences de la Cour Suprême agissant en matière Constitutionnelle : c'est donc toutes les compétences du Conseil Constitutionnel qu'elle est supposée assumer " jusqu'à la mise en place de celui-ci ". Avec tout notre respect pour les avis selon lesquels la Cour Suprême ne pourra que se déclarer incompétente, nous préférons donc assumer notre plainte jusqu'au bout, au lieu de nous abstenir de la déposer : en toute modestie et sans intention provocatrice, nous attendrons que la Cour Suprême elle-même se déclare incompétente, alors qu'une disposition explicite de la Constitution fonde sa pleine compétence. Quant aux menaces de poursuites judiciaires visant à m'intimider, il ne s'agit que d'aboiements de roquets face à un tigre : qu'ils aillent donc dire à leur maître, ces roquets effrayés, que nous attendons leurs poursuites judiciaires avec sérénité.
DE LA TRANSITION
A partir du moment où la Cour Suprême aura constaté les grossières violations de la Constitution par le Président Biya, elle ne pourra que le condamner ; la compétence de la Cour Suprême à cet égard étant en réalité incontestable. Le pays se trouvera alors dans une situation extraordinaire : primo, l'ex-Président de la République, condamné par la justice de son pays, ne pourra plus exercer ses fonctions ; secundo, la Constitution en vigueur jusqu'à la condamnation du Président de la République ne pourra plus être appliquée parce que les principaux instruments de sa mise en application, les deux chambres du Parlement et le parti au pouvoir, auront été implicitement reconnus comme illégitimes et malsains, parce que façonnés et promus par trois décennies de fraude électorale, de violations de la Constitution, de corruption et d'abus de pouvoir. C'est pour sortir le pays de cette situation extraordinaire que nous avons proposé que la Cour Suprême proclame une période de transition de trois ans pour une réorganisation démocratique du pays.
Nous reconnaissons aux nostalgiques du régime de Paul Biya le droit de contester à la Cour Suprême investie des attributs du Conseil Constitutionnel le pouvoir de légitimer un régime de Transition, même si cette contestation est faite par pure mauvaise foi. Mais alors, il faudrait qu'ils proposent autre chose que le retour au statu quo ante, au Sénat de Paul Biya et à la toute puissance artificielle du RDPC. Aussi pour prévenir ce genre de spéculations, faudrait-il que la Cour Suprême investie des attributs du Conseil Constitutionnel fasse tenir un Référendum qui donnerait au régime de la Transition une incontestable légitimité démocratique.
NON AUX POLEMIQUES ORDURIERES.
La fine fleur de l'intelligentsia camerounaise ne se reconnait pas à la négation injurieuse pour notre peuple de la lutte de libération nationale, aux insultes contre les maquisards, dans l'acception colonialiste de ce terme, et contre les combattants de la liberté africains. Cette reprise de l'idéologie coloniale la plus nauséabonde est le propre des diplômes de complaisance dont bénéficient les agents des pouvoirs néocoloniaux au service de l'étranger. Ignorer que dans le monde entier, des hommes d'Etat de premier plan sont passés de la gestion des " petites affaires du maquis " à celle de leurs pays (Chine, Cuba, Vietnam, Yougoslavie de Tito, Algérie, Angola...) est une manifestation évidente d'inculture.
Et quand on veut prouver que l'on maîtrise mieux le Droit et les Institutions que les " maquisards " dont on proclame la non-maîtrise des affaires d'Etat, on n'affiche pas des raisonnements filandreux, incohérents qui démontrent clairement tout le contraire des thèses que l'on voudrait défendre. Prenons deux exemples que nous offre précisément le Dr. Simon Pierre MFOMO, grand pourfendeur des maquisards devant l'Eternel.
Notre pays présente la rarissime spécialité de fonctionner avec deux Constitutions depuis vingt ans. Au départ, cette bizarrerie était tolérée comme une disposition provisoire ; au bout de vingt ans, force est de la considérer comme définitive, par abus de confiance. Pour notre éminent politologue Dr Simon Pierre MFOMO l'application des nouvelles dispositions apportées à la Constitution de 1996 n'est que " quelque peu retardée " (excusez du peu, pourrait-on dire, s'agissant d'un retard de vingt ans !). Et ceux de nos compatriotes qui dénoncent leur non-application ne sont que des " esprits peu aigus ".
Parmi ces " esprits peu aigus " au nombre desquels figure le Commandant Kissamba sur qui le Dr Mfomo déverse tout son vocabulaire trivial, on compte aujourd'hui tous les évêques catholiques du pays dont une Conférence vient de demander au Président Biya d'appliquer l'Article 66 de la Constitution, et naturellement tous les catholiques qui font confiance à la lucidité et à l'autorité morale de leurs pasteurs. Signalons au passage qu'en pays Beti la tendance à croire que les problèmes sont réglés dès qu'on sort des insultes fortes contre l'adversaire est caractéristique des individus incultes et de basse extraction sociale.
C'est à propos de sa tentative d'expliquer la non-application de l'Article 66 de la Constitution que l'éminent Dr. Simon Pierre MFOMO nous offre le second exemple d'un sophisme contre-productif aboutissant à une auto-dénonciation. En effet, le Dr MFOMO politologue, à qui nous collerions un cinq ou six sur vingt dans un jury de thèse en sciences politiques, évoque une loi de 2006 , constituant, dix ans après la promulgation de la Constitution de 1996 " une avancée institutionnelle certaine "… et plus loin, il ajoute : " Lentement, dans un contexte d'apprentissage, l'on avance sûrement vers l'application efficace de l'Article 66 de la Constitution de 1996 "…
Et quand les conditions d'une application efficace de l'Article 66 de la Constitution seront réalisées, M Paul Biya ne sera plus aux affaires. Peut-on alors douter que la violation de la Constitution par l'actuel Président est préméditée, méthodique et systématique ?
J'AI CONFIANCE EN LA JUSTICE DE MON PAYS.
Je n'ignore pas que les juges de la Cour Suprême ont été nommés par le Président Biya. Je n'ignore pas que la Justice camerounaise a été longtemps soumise à une tradition d'allégeance à l'autocrate. Mais j'ai confiance en la justice de mon pays, parce que l'enjeu de ma plainte est le sort de la Nation, l'avenir de notre Peuple. Je sais que ce ne sont pas les insultes hystériques contre les maquisards qui détermineront les décisions des juges, mais les arguments sereins de droit sur lesquels se fonde notre démarche. Toutefois, il peut être nécessaire d'apporter quelques précisions à l'opinion pour que des propos malsains des agents du pouvoir néocolonial ne sèment la confusion auprès de l'ensemble de nos compatriotes.
1) Noblesse du Commandant Kissamba :
Je ne suis pas Commandant Kissamba par besoin d'ennoblissement. Noble je suis né et mourrai certainement noble étant donné que je suis parvenu à mon âge avancé à éviter tout déshonneur : je suis en effet le Représentant de la 23ème génération de la dynastie Limanzouang, à Lolodorf dans le Sud Cameroun, une lignée de chefs vieille de huit siècles ; probablement une des plus anciennes du pays.
- Fils d'Alphonse Woungly-Massaga , premier Délégué de la Région de Kribi (Océan) à l'Assemblée Représentative du Cameroun (ARCAM) et à l'Assemblée Territoriale du Cameroun (ATCAM), Chevalier de la Légion d'Honneur française et premier Chef de Groupement Ngoumba Centre par décision n°3.249 du 25 Novembre 1947du Haut Commissaire René HOFFERR destitué sous Ahidjo par un faux administratif vérifiable au MINAT (Il est présumé avoir démissionné alors qu'aucun document écrit n'atteste de cette " démission " ,
- Petit-fils d'Abraham Massaga-Mamia, überhauptling des Ngoumba et des Fangs
(chef Supérieur) destitué par les nouveaux maîtres français après son retour d'Allemagne pour germanophilie, après qu'il ait accompagné les Allemands dans leur retraite via Fernando Pô, avec Atangana Ntsama,
- Arrière petit-fils successivement de Mamia Gouertoumbo, de Gouertoumbo
Nguila , de Nguila fils de Pfuer,Pfuer fils de Boh II, Boh II fils de Boh Ier, Boh Ier fils Ntuaroh, Ntuaroh fils de Bingham, Bingham fils de Guiayoh, Guiayoh fils de Mamong, Mamong fils de Makung ; Makung fils de Bvianglewum , Bvianglewum fils de Bimbvung , Bimbvung fils de Mabea, Mabéa fils de Kanga, Kanga fils de Mbuo, Mbuo fils de Sel, Sel fils de Nzoer, Nzoer fils Biba, Biba fils de Nkumbur, fondateur de la Lignée , tous Chefs Limanzouang.
Ngouo Woungly-Massaga, pendant la lutte de libération nationale du pays ne faisait aucune mention de ses origines aristocratiques pour ne pas susciter des complexes parmi ses camarades. A son retour d'exil, ses droits à la succession de son père comme de son grand-père ont été abolis au Minat/d " sur les instructions de la haute Hiérarchie " selon l'expression consacrée.
2) Nationalisme et Panafricanisme du Cdt Kissamba :
Un Camerounais, ou soi-disant Camerounais qui ignore tout de la lutte de libération nationale de son pays, qui méconnaît le combat des Ruben UM NYOBE, Félix Roland MOUMIE, et Ernest OUANDIE, Héros Nationaux, et qui qualifie de " transparent " le militantisme nationaliste et panafricaniste de Ngouo WOUNGLY-MASSAGA. Alias Commandant Kissamba et Commandant Gama, sur qui des Universités américaines ont accordé des bourses de recherche en Afrique à leurs Professeurs d'histoire, ne peut avoir bénéficié que d'un Doctorat de complaisance qui déshonore l'université qui lui a décerné ce titre.
3) Droits de citoyen et reconnaissance entre Ngouo WOUNGLY-MASSAGA et Paul BIYA :
Les citoyens ont des droits inaliénables, dont la jouissance n'implique de leur part aucun devoir et aucune obligation de reconnaissance envers les pouvoirs publics : le droit de vivre dans son pays est de ceux-là.
Aucun exilé Camerounais, revenu au pays dans le cadre d'un accord politique explicite ou implicite ne doit considérer le retour d'exil comme une aumône du Président Biya, en reconnaissance de laquelle il serait dans l'obligation de cautionner sa politique hautement préjudiciable aux intérêts supérieurs du Pays et du Peuple Camerounais.
Et quand bien même le Président Biya en " Bon Samaritain " m'aurait accordé une aide multiforme englobant mes préoccupations de santé, il ne relèverait pas de mon code éthique et moral de ne pas combattre son régime qui mène le pays au désastre pour sauver mes intérêts personnels. Or Chers Compatriotes, sur cette " aide multiforme " de Paul Biya à Ngouo WOUNGLY-MASSAGA, quelques précisions s'imposent.
Considéré sans doute à juste titre, comme l'opposant le plus dangereux en exil, je suis revenu au pays sur la base d'un accord politique pour faire avancer l'ouverture démocratique. Ayant refusé d' " adhérer au RDPC même sans prendre la carte ", j'ai été aussitôt soumis à une politique de marginalisation et de clochardisation à laquelle beaucoup pensaient que je ne résisterais jamais : en lâchant physiquement par mort naturelle (et le Président enverrait une gerbe et une enveloppe) ; ou moralement, par ralliement au Parti au pouvoir. Dieu merci, j'ai pu tenir bon ; mais il faut dire que le Président ne m'a pas fait de cadeau.
a) C'est la " haute hiérarchie " qui ordonna la modification immédiate, à Kribi, des résultats des premières législatives du multipartisme qui donnaient un siège au PSP/UPC dans l'Océan. Au Préfet Edgar Alain Mebe Ngo'o qui voulait transiger, Biya aurait répondu, ferme et impératif " Non ; même tout seul il peut nous créer des difficultés à l'Assemblée ".
b) C'est le Président Biya lui-même qui tempêta et menaça Omgba Damase pour la grosse cylindrée Toyota qu'il avait mise à ma disposition ; l'homme d'affaires foncièrement honnête, m'avait avoué sa déception devant le comportement mesquin du Chef de l'Etat.
c) C'est en fait la haute hiérarchie, entendez M. BIYA lui-même, qui a annulé mes droits successoraux à la chefferie du 2ème et du 1er Degré au MINAT/D : philosophe et dialecticien, j'ai estimé qu'il me laissait ainsi plus libre de combattre son système.
d) Si je me suis fait opérer de la prostate à l'Hôpital Général de Yaoundé en 2001 ; j'en suis plus reconnaissant au Pr. Angwafor II qui a tenu le bistouri qu'au Président Biya.
e) Si je me suis fait opérer de la cataracte à l'Hopital parisien de 15/20, j'en suis plus reconnaissant à un médecin militaire qui avait ouvert sa clinique ophtalmologique après sa retraite à Essos qu'au Président Biya. Ce médecin militaire avait insisté pour que je ne me fasse pas opérer localement parce que mon cas présentait quelques difficultés délicates que seul l'hôpital parisien pouvait bien maîtriser à son avis . Le dossier que ce médecin militaire envoya à la présidence, en maugréant " le pays lui doit au moins ça ! " fut envoyé de la Présidence au Conseil National de la Santé sans cotation positive ou négative. Ce sont finalement les fonctionnaires du Ministère des Finance ; et surtout le Ministre du Budget de l'époque Titi Pierre qui facilitèrent finalement l'aboutissement du dossier.
f)Mais même comme dans ce pays tout ce qui se fait de positif relève du mérite et de la magnanimité du Président Biya dans l'esprit de certains, nous savons parfaitement que tous les proches collaborateurs du Président Biya connaissent la vraie directive du Chef de l'Etat à mon sujet, " il ne faut surtout pas qu'il ait des moyens, il est trop dangereux. ". L'Histoire dira donc qui, de Paul Biya ou de Woungly-Massaga fut ingrat et fourbe l'un vis-à-vis de l'autre.
Bref l'image du " Bon Samaritain " m'ayant entouré de toutes les attentions est d'ores et déjà la preuve du satanisme d'un système qui tout en mettant tout en œuvre pour m'anéantir, a entretenu des campagnes selon lesquelles le Chef de l'Etat m'a nommé Directeur de la Socapalm ou m'aurait proposé un poste ministériel (sans jamais préciser lequel, quand et où) que j'aurais refusé…. Tout cela étant bien entendu archi faux.
4) Impasse :
Il suffit de se référer à ma " Lettre ouverte au Mindef " du 22 Septembre 2015 pour constater que mes critiques portant sur la conduite de la guerre contre le terrorisme dans notre pays ont toutes précédé les soi-disant réformes et stratégies du régime. Dans cette lettre, je saluais les premières mesures relatives à la corruption dans les forces armées que j'avais plusieurs fois dénoncée, et je rappelais que j'avais également dénoncé la livraison d'armes de brocante aux soldats du Front et je demandais au Chef de l'Etat d'ouvrir des enquêtes sérieuses à ce sujet. On connaît la suite : trois jours après tombait le remaniement attendu depuis des années, avec pour principale mesure l'affectation de M. Mebe Ngo'o au Ministère des Transports
Bref, le recours au mensonge et à la reprise des slogans de propagande du parti gouvernemental atteste de l'impasse du système. Les insultes contre les maquisards, agrémentées de citations à tort et à travers de la Constitution ne saurait tenir lieu de solution alternative à la profonde crise politique et institutionnelle dans laquelle se noie le régime de Paul BIYA.
5) En guise de résumé et en conclusion, nous ne proposons pas des insultes, mais UNE SORTIE DE CRISE POLITIQUE ET INSTITUTIONNELLE :
a) Nous affirmons que la Cour Suprême, nantie des attributions du Conseil Constitutionnel en vertu de l'Article 67 (4) de la Constitution est parfaitement habilitée à juger le Chef de l'Etat, et doit le juger et le condamner pour parjure et pour violation de la Constitution.
b)Nous affirmons que la Cour Suprême, nantie des attributions du Conseil Constitutionnel en vertu de l'Article 67 (4) de la Constitution peut et doit, face au vide institutionnel créé par l'inaptitude d'un Président condamné par la justice de son pays à exercer ses hautes fonctions, proclamer une transition de trois ans et désigner un Président Plénipotentiaire de transition pour la reconstruction démocratique du pays :
1 .- Vu que " les décisions du Conseil Constitutionnel ne sont susceptibles d'aucun recours. Elles s'imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives ; militaires et juridictionnelles, ainsi qu'à toute personne physique ou morale ",
2.- Et étant donné que la tenue d'une élection présidentielle immédiatement après la condamnation du Président Biya avec application des dispositions constitutionnelles est impossible parce que cette condamnation disqualifiera les deux chambres du parlement et le parti au pouvoir comme créés et consolidés au cours de trois décennies de corruption et de violation de la Constitution (il est d'ailleurs probable que la chute de Biya entraine l'effondrement immédiat des instruments de sa Dictature).
c) Nous affirmons que la Cour Suprême, nantie des attributions du Conseil Constitutionnel en vertu de l'Article 67 (4) de la Constitution serait parfaitement fondée à soumettre à la sanction d'un Référendum populaire sa décision de proclamer une Transition et de désigner un Président Plénipotentiaire de Transition. Ceux de nos compatriotes qui se réclament d'un Président archi-populaire n'auraient aucune raison de craindre cette consultation. Et au sortir de ce référendum, le Président de la Transition victorieux, élu de la Nation toute entière, pourrait dissoudre les deux chambres du parlement et le parti mafieux au pouvoir, et engager sereinement la reconstruction démocratique du pays.
Vive le Cameroun ! Vive les Etats Unis d'Afrique Centrale !
Yaoundé le 26 Janvier 2016
Ngouo WOUNGLY-MASSAGA,Commandant KISSAMBA,Vétéran De L’UPC Et De L’ALNK.
Home / Ngouo Woungly-Massaga
/ DECLARATION SUR L’ETAT DE LA NATION: VOICI POURQUOI JE MAINTIENS MA PLAINTE CONTRE LE PRESIDENT BIYA AUPRES DE LA COUR SUPREME ET DEMANDE A CELLE-CI DE FAIRE TENIR UN REFERENDUM SUR LA TRANSITION par WOUNGLY-MASSAGA
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