Le peuple camerounais a jusqu'ici fait des efforts et fait preuve de tolérance et de patience exceptionnelles pour éviter toute grande guerre ouverte au pays, surtout dans un contexte planétaire où les forces oppressives ici et là ne guettent que la moindre étincelle pour mettre le feu et piller en alourdissant les chaînes de leurs victimes.
Nonobstant tous ces efforts du côté du peuple, le parti-Etat RDPC au pouvoir, incompétent, veule et sans bonne vision qu'il est, ne cesse d'opprimer, d'humilier, de mépriser et de narguer ce peuple qu'il a défiguré de misères, de pauvretés et d'injustices en 34 ans.
Ce pouvoir au Cameroun depuis 1982 n'a fonctionné jusqu'ici que dans les incohérences, les tartuferies et surtout les maladresses. Avec l'élection présidentielle de 2018 qui approche, le parti-Etat RDPC s'entête dans trois maladresses qui vont finir par entraîner le pays dans une guerre totale.
*La première maladresse. Dans sa logique de ruser pour rester au pouvoir, le pouvoir en place rejette sèchement les appels à la création des conditions garantissant des élections libres et transparentes au Cameroun.
*La deuxième maladresse. C'est l'appétit et la volonté injustifiés et injustifiables du pouvoir RDPC d'organiser une élection présidentielle anticipée pour prendre au dépourvu certains candidats et pour mettre de côté d'autres.
*La troisième maladresse. C'est l'entêtement de Paul Biya à vouloir s'accrocher encore mordicus au pouvoir ; une éventuelle candidature qui s'avère intolérable après ses 34 ans inutiles et désastreux au pouvoir n'émanant pas du peuple.
Au stade actuel, chacune de ces maladresses est porteuse des semences de guerre totale. C'est bizarre, c'est honteux et triste que des gens qui ont ruiné ce si beau et riche pays et l'ont géré comme un bien personnel depuis plus de trois décennies, soient incapables de s'en départir avant qu'il ne soit trop tard.
Le peuple comprend-il même l'origine des motions de soutien et des appels à la candidature de M. Biya à l'élection présidentielle future, qui montent et vite se répandent partout ? Non, beaucoup semblent n'y rien saisir.
Quand il y a de la fumée dans l'air, certains esprits se contentent de la scruter et d'en faire des commentaires superficiels ou vagues. Par contre, les esprits sages et avertis savent que la fumée a une source et se penchent plutôt le plus sur cette dernière.
Dans notre contexte, la source des appels et motions de soutien qui inondent le pays n'est bel et bien que le très égoîste et inutile Paul Biya lui-même. Ceux qui imaginent son recul devant les indignations et condamnations qui se répandent seront bien déçus. Seules les actions, la fermeté et la détermination du peuple peuvent le stopper.
Les Camerounais doivent garder à l'esprit que par son laxisme et ses pratiques discriminatoires, Paul Biya a trop fait reculer le pays économiquement, diplomatiquement, financièrement et culturellement tout en y laissant entrer tous les maux et vices de la terre.
Les Camerounais ne doivent pas oublier que pendant des décennies ils ont été appelés aux urnes pour voter sans élire. Seules des âmes basses et stupides doivent se féliciter et se dire fières d'avoir souvent élu celui qui dirige le pays depuis 34 ans. Le peuple vote, mais de fait, il n'élit pas. Paul Biya s'élit. Et voilà une autre bonne raison pour le peuple de dire non à la comédie.
Si ce monsieur devra se retirer du pouvoir après avoir fait couler derechef le sang du peuple, non seulement il abîme ses chances de vivre paisiblement au pays avec sa famille, mais aussi et surtout il sera déniché où qu'il ira se réfugier, pour d'être jugé. Et il faut être clair : il s'agit de le juger avec toutes les figures éminentes qui le soutiennent contre le peuple.
Correspondance : Léon Tuam, Activiste Des Droits Humains Et écrivain
Home / Uncategories / Les trois maladresses du pouvoir RDPC qui peuvent plonger le Cameroun dans la guerre totale par Leon Tuam
- Blogger Comment
- Facebook Comment
Inscription à :
Publier les commentaires
(
Atom
)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Laissez nous un commentaire sur cet opinion.