Je lis depuis le 23 mars, des publications orientées sur les obsèques
de mon père, Joseph Mboui, suite au différend qui m’oppose, (la famille
d'origine de mon père associée à moi) à ma mère qui vit en France
depuis une dizaine d'années, avec qui je me suis toujours bien entendu
et dont je ne discute pas la qualité d'épouse légataire.
En tant qu’ayant droit désireuse de faire respecter sa volonté
connue de voir appliquer les traditions bassa’a dont il était imprégné,
lui-même ayant organisé plusieurs obsèques selon ces rites ancestraux
pour d’autres, je voulais qu'il en soit de même pour mon père.
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Je tiens à apporter les précisions suivantes à l’opinion nationale.
Mon père était président honoraire du clan Ndog Njèe, membre de
l’assemblée nationale, universitaire bien connu, qui a formé des
générations de citoyens de notre pays. Toutes ces institutions devaient
lui rendre hommage. Actuellement à Paris pour cause de désaccord avec ma
mère, j’ai requis une mesure conservatoire auprès de la justice pour
donner un temps de préparation convenable à la tradition et aux hommages
académiques. Je l’ai fait parce qu’il n'a jamais été possible d'entamer
le moindre dialogue avec l’autre partie de la famille représentée par
ma mère. Je voulais profiter de ce temps pour venir au Cameroun et
essayer, une fois de plus, de rechercher un compromis familial, dans
l’espoir que la mesure conservatoire requise donnerait le temps
d’aplanir tous les malentendus.
Mon avocat, malheureusement absent de Yaoundé lors de la levée des
scellés avant l'heure énoncée du procès, n’a pas pu défendre mon point
de vue.
Je voulais juste que mon père soit inhumé comme il l'espérait. Il n'y
a eu aucune bagarre entre ma mère et moi (moi, étant à Paris)
contrairement à ce que relatent certains journaux. Pour la mémoire de
mon père qui a organisé une trentaine d'obsèques selon la tradition
bassa'a, je referais ce référé s'il le fallait, car j’estime qu'il y a
eu impréparation du fait de la programmation à la hâte de la date des
obsèques. Cette date du 25 mars a été choisie par rapport à l'agenda de
l'une de mes sœurs ayant un impératif professionnel à Paris. Ce n’est
pas juste pour papa!
J'espérais donc faire reporter ces obsèques de trois semaines parce
que la date avancée au lendemain du décès de papa, dans l'émotion,
n’avait jamais été validée par la famille nucléaire et n’était même pas
conforme aux obligations et contraintes de certains autres membres de la
famille, dont moi-même et mon fils.
Les enterrements ne se déroulant pas les samedis de semaine pascale,
la fille aînée que je suis a évoqué comme compromis à ma mère, la date
du 22 avril, sachant que c’est la période des vacances de Pâques à Paris
et que cela permettrait à tous d'être aux obsèques. L'ensemble de la
famille du défunt aussi bien nucléaire que d'origine. Pour nous tous,
c’est un évènement qui devait être à la hauteur du patriarche qu'était
mon père. Pas des obsèques sans rites ancestraux du Mbog. Il est temps
néanmoins, de le laisser partir en paix, par respect pour lui car je
pouvais demander une procédure à la Cour Suprême pour faire surseoir à
ces obsèques qui violent ses principes de vie.
Les funérailles existant chez les bassa’a, elles seront organisées
plus tard par la famille d'origine de mon père et par le reste de la
famille nucléaire Mboui, si elle veut s’y associer.
Tout ce que j’ai entrepris, je l’ai fait pour honorer la dignité de Joseph Mboui. Pas pour une quelconque bataille.
Jacqueline Marguerite Mboui.
Home / Uncategories / Mise au point de Jacqueline Marguerite Mboui suite au contentieux lors des obsèques de son père Joseph Mboui
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