Elles vivent seules, ou maritalement avec un homme qui n'est pas leur mari, parfois avec des enfants, comme dans une famille normale. Or, il ne s'agit pas là, d'une famille normale. Les familles monoparentales, le concubinage se sont imposés doucement, et il n'y a plus une réelle différence entre la femme à qui le célibat s'est imposé ou qui l'a adopté par choix, et une femme mariée. Vieilles ou jeunes, les demoiselles se font appeler « Madame » sans complexe, alors qu'elles n'y ont pas droit. Car tout est fait pour banaliser, empêcher la Famille de rester au centre de la vie. Ragaillardies par la paillardise du monde de notre temps, on revendique publiquement la légalisation de l'homosexualité.
Mais çà, les femmes savantes du 08 mars ne le dénoncent pas. Elles préfèrent organiser des tables rondes pour reparler, en long et en large, des femmes battues, des veuves maltraitées, de ces filles qu'on excise contre leur gré et qui sont ainsi privées de plaisir clitoridien, etc. Des faits réels… Mais l'objectif majeur de la femme ne réside ni dans le bien matériel, ni dans la recherche d'un plaisir sexuel égoïste, mais dans la construction et la préservation de La Famille. Hélas, les femmes savantes du 08 mars ne s'appesantissent pas sur ce genre de choses. Elles ne peuvent pas ! Elles vous parleront donc du condom, ce truc qui ne soigne nullement le Sida, mais qui permet de promouvoir la lutte contre l'humanité.
On vous parlera de votre droit à la limitation des grossesses, au contrôle des naissances, au diaphragme, stérilet, ou à la barbarie de l'avortement. Rien qui protège du Sida, mais tout ce qui contribue à reculer les instincts normaux de la nature vers la procréation, telle que voulue par Dieu. Car le cycle menstruel a tout prévu, avec un calendrier des jours féconds, pour accepter ou refuser les naissances. Et qui songe aux violences contre ces femmes que des hommes à voile et à vapeur contaminent chaque jour, qui passent d'un homme à une femme, animés juste par le débridement des moeurs ? Mais les femmes savantes du Cameroun vous parleront des méfaits de la polygamie, car elle est interdite en France… Ou du droit à l'homosexualité, puisqu'elle est légalisée en Occident…
Car elles n'ont rien à dire. Voilà pourquoi très peu oseront ouvertement aborder certains sujets. Elles n'instruiront pas les femmes ordinaires de leur droit d'organiser une marche pacifique pour dénoncer publiquement les abominations comme la pédophilie, l'inceste dans les familles, etc. Non, elles ne peuvent pas. Elles ont trop peur ! Peur de se voir couper la manne. Peur de fâcher les bailleurs des fonds sales qui sponsorisent leurs machins. Peur de se regarder enfin en face, sans compassion et sans fards. Peur de dire, qui de diable ou de Dieu est le vrai vecteur de leur conscience. Peur de toucher du doigt, le véritable problème. Le 08 mars, une affaire de femmes ? Patience, et vous verrez ! Bientôt, des « conjointes » et autres femmes de pédés ou de gouines revendiqueront haut et fort, leur pagne du 08 mars...
Autant de choses qui ont amené l'Eglise catholique du Cameroun à prescrire, depuis le Mercredi des Cendres, une prière « pour le respect de la vie et des familles humaines ». Celle-ci est lue avant la bénédiction finale dans toutes les églises, et en voici quelques extraits : « … Père infiniment bon, pour fonder la famille humaine, tu as crée l'homme et la femme, différents et complémentaires. A eux et à eux seuls, tu as donné la grâce de s'unir par amour dans le mariage et de procréer naturellement. Donne à chacun de nous et à notre monde, de respecter le sens sacré de la sexualité et du mariage entre l'homme et la femme. (…) Dieu, pardonne les péchés commis contre la vie : l'avortement provoqué, l'inceste, la pédophilie et l'homosexualité.
Sauve de la destruction, la famille humaine que tu as créée par amour... Par Jésus-Christ Notre Seigneur. Amen. » C'est la position officielle de l'église sur toutes ces questions. Car les femmes ont démissionné depuis longtemps de leurs fonctions basiques.
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