Le 11 juin 2013 un homme politique kamerunais comparaîtra à nouveau devant la justice kamerunaise pour un procès pour le moins kafkaïen. Ne nous trompons pas c'est le procès d'un peuple, le peuple kamerunais et non celui d'un homme bien que ce soit un seul homme qui est menacé d'emprisonnement et dont la vie est en danger pour avoir refusé de rester silencieux face à la détresse d'une jeune mère...Oui, pour avoir porté la voix d'une sans voix dans un cas non isolé de trafic de nourrissons au Kamerun, Vincent-Sosthène Fouda risque la prison à perpétuité. Tout est mis en oeuvre pour éteindre la voix de cet homme et ainsi museler avec lui le peuple.
Les motifs fantaisistes du procès taillé sur mesure qui l‘oppose à l’Etat Kamerunais en témoignent avec suffisance : tentative de déstabilisation de l’Etat, mise en mal de la paix et attroupement devant un établissement hospitalier. Le monde entier le sait depuis le début, M. Fouda a été traduit en justice pour avoir soutenu la résistance de la jeune Vanessa Tchatchou ; cette jeune lycéenne qui a refusé de céder à l’intimidation des barrons du régime dictatorial suite à la disparition mystérieuse de son bébé quelques heures seulement après sa naissance en août 2011 à l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Ngousso à Yaoundé. Cette jeune maman qui a été maltraitée, huée, vilipendée, déshumanisée et expulsée manu-militari de la chambre d’hôpital qu’elle avait décidé ne pas quitter tant qu’elle n’aura pas retrouvé son bébé volé. Ce bébé, elle l’attend toujours car le gouvernement et la justice kamerunaise au lieu de protéger la victime mademoiselle Vanessa Tchatchou ont préféré protéger les criminels parmi lesquels une magistrate de la place dame Ateh Caroline actuellement en service au ministère de la justice qui selon les tests d’ADN effectués par les soins et les moyens du groupe « rendons-lui son bébé » détient l’enfant enlevé de force à Vanessa, l’ancien directeur de l’hôpital indexé le Prof. Doh Anderson et l’actuel ministre des Affaires Sociales dame Bakang Mbock qui avait expressément signé une autorisation d’adoption pour son amie la magistrate en violation de la loi sur l’adoption en vigueur pour ne citer que ceux-ci.
Procès contre Fouda ou contre une Nation?
Depuis son arrestation et quelques jours passés en cellule au Commissariat Central de Yaoundé M. Vincent-Sosthène Fouda a fait l’objet de plusieurs procès reportés. Le dernier date du 14 mai dernier. Il comparaîtra donc à nouveau le 11 juin 2013. Cette fois, l’accusé sera présent au tribunal et sera son 1er avocat. Comme il le dit lui-même nul n’est meilleur défenseur d’une telle cause que l’accusé lui-même.
Nous pouvons lui faire un procès d’intention mais nous serons ingrats de ne pas lui reconnaître le mérite d’avoir donné avec d’autres kamerunais à l’affaire Vanessa la tournure internationale qu’elle connait jusqu’à ce jour. Qu’on l’aime ou pas cet homme mérite notre soutien car en réalité le procès qui lui est intenté est non seulement une injustice contre une personne ayant entendu et réagi à un cri de détresse d’une adolescente, d´une famille mais aussi une injustice envers tout un peuple mieux tous les peuples du Kamerun qui depuis plus de 3 décennies sont victimes d’un pouvoir politique pervers, sanguinaire, dictatorial, mesquin, violent, méprisant … qui ne lésine sur aucun moyen pour maintenir la tête des kamerunais sous l’eau à défaut de pousser ses incorruptibles enfants à l’exile.
Quelque soit ce que le commun des mortels reproche à Vincent-Sosthène Fouda, à tort ou à raison, il est indéniable, oui INDENIABLE, que c'est lui qui aura créé le lien entre la majorité des personnes physiques ou morales qui se seront penchées sur ce cas. Et rien que pour cette raison, il mérite notre soutien car il ne s'agit même plus de lui, cela a déjà été dit et écrit sous plusieurs formes depuis son arrestation, il s'agit du respect de l'intégrité et de la liberté de tous les kamerunais!
Vincent-Sosthène Fouda n'est donc que la cristallisation, la matérialisation d'un noble combat, n'en déplaise à ses détracteurs et ennemis. Entre temps, c'est lui qui risque tout ou rien dans ce procès surtout pour le simple fait que c´est un homme politique qui ne sait pas fermer ses yeux et ne tient pas sa langue face aux excès du régime en place. Ayant décidé ne de pas caresser ce régime dans le sens du poil, il préfère faire parler son cœur là où ses nombreux concitoyens auraient plutôt fait parler leur ventre. Jusqu´ici, il a refusé toute tentative de corruption allant de faramineuses sommes d´argent aux juteux postes dans le gouvernement de ce régime sanguinaire visant à le faire taire parce qu´il est convaincu que les kamerunais et le Kamerun méritent mieux. Il renvoie donc certains d´entre nous devant le miroir de leur conscience. Voilà en réalité pourquoi il faut à tout prix le museler voire l´éliminer physiquement parce qu´il défie fièrement un système qui ne se connait pas de limites.
Rendez-vous est pris le 11 juin matin au tribunal d´Ekounou – Yaoundé
Nous invitons donc toute personne éprise de justice sociale et de liberté en général et les kamerunais en particulier à venir massivement assister au procès du 11 juin prochain afin d’être témoin du démasquage de la fourberie, du triomphe de la vérité et de l’histoire du Kamerun nouveau qui s´écrit chaque jour petit à petit grâce au courage de certains des nôtres car dit-on « quelque soit la longueur de la nuit, le jour finit toujours par se lever ».
Le 11 juin 2013 en citoyens engagés, nous souhaitons la fin de ce procès kafkaïen longtemps enveloppé dans un jeu malsain qui aura finalement assez duré.
Peuples du Kamerun, n´ayons plus peur, mieux dépassons la peur, enterrons nos différends et agissons désormais ensemble pour le triomphe de la justice sociale et le respect de nos droits. Ce mot « ensemble » impliquant un « engagement collectif » est l´un des mots les plus redoutés par le régime en place.
Agir ensemble, unis et sereins est un défit oui, mais un défit que nous devons relever avec fierté pour assurer un avenir meilleur à nos enfants dans un pays devant désormais offrir les mêmes chances à tous ses citoyens!!!
Le 11 juin 2013 en citoyens engagés, nous souhaitons la fin de ce procès kafkaïen longtemps enveloppé dans un jeu malsain qui aura finalement assez duré.
Peuples du Kamerun, n´ayons plus peur, mieux dépassons la peur, enterrons nos différends et agissons désormais ensemble pour le triomphe de la justice sociale et le respect de nos droits. Ce mot « ensemble » impliquant un « engagement collectif » est l´un des mots les plus redoutés par le régime en place.
Agir ensemble, unis et sereins est un défit oui, mais un défit que nous devons relever avec fierté pour assurer un avenir meilleur à nos enfants dans un pays devant désormais offrir les mêmes chances à tous ses citoyens!!!
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Laissez nous un commentaire sur cet opinion.