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Reponse de Mbindi Bao à Patrice Nganang : Non, Nganang, ce que vous faites est malsain. Il faut arrêter, car tu n'es qu'une quantité très négligeable pour le Cameroun.

A toi Mathias Eric Owona Nguini, 

Une fois de plus, je exhorte a ignorer ce lunatique de Nganang. En répondant à ses inepties, tu lui permets de réaliser son rêve, a savoir, se faire connaitre du public camerounais et guérir ainsi de l'anonymat dont il souffre dans son exil nord américain, malgré son titre pompeux de professeur. 

Dans les années 90 dont il fait mention dans ces pamphlets, l’université de Yaounde comptait plus de 60 000 étudiants, dont moi. Cela signifie que Nganang n'y était pas seul et beaucoup de gens peuvent apporter leur témoignage sur ce qui s'est vraiment passé. 

Il fait comme s'il était le seul professeur d’université issu de cette génération qui enseigne en Amerique du nord! Puisqu'il dit être fréquent au pays, il n'a qu'a aller aussi devant les médias raconter ses inepties et nous autres allons le confondre en direct.


 En 1991, comme Charle Ateba Eyené dont lui et ses amis veulent couvrir d’opprobre post-mortem ici, j’étais nouvellement arrive a Ngoa venant de l'Est et avait 18 ans. Les leaders estudiantins tant du parlement que de l'auto-défense étaient des anciens (plus de 25 ans au minimum) qui avaient déjà passé plusieurs années à Ngoa, grillant des mandats par-ci, par-la et dont l’accès en maîtrise était déjà compromis et ne pouvaient plus que prétendre a l'aide (epsi pitie) et non la bourse (vrai epsi) du fait justement de leur mauvaise performance académique. 

On peut citer Senfo Tokam (le plus celebre), Talla Corantain, Wafo Wantou...., tous aujourd'hui dans la cinquantaine! C’étaient ces gens la les plus récalcitrants qui gonflaient les rangs du parlement lors des grèves et ils se recrutaient dans toutes les ethnies. Comment donc Ateba Eyene, qui n'avait que 20 ans a l’époque, pouvant avoir tant de carrure et de force physique pour justifier tout ce que Nganang et al. veulent lui faire porter à titre posthume? Comment ce-là est possible lorsqu'on sait que ce sont ces mêmes ''vieux'' de l’époque qu'il fallait supplier pour avoir une place a l'amphi ou au resto? Non, Nganang, ce que vous faites est malsain. Il faut arrêter, car tu n'es qu'une quantité très négligeable pour le Cameroun.
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