La politique fonctionne comme une machine d’engrainage. L’ « apparition » de Boko Haram et sa contemporanéité avec l’avènement du Nigeria comme première puissance économique de l’Afrique, sont une circonstance suspecte.
De même, la « prétendue » colère de paris vis-à-vis des interventions terroristes de la secte musulmane n’est pas ex-nihilo.
Le « kidnappage » orchestré à l’endroit des ouvriers chinois à l’extrême Nord du Cameroun n’est pas seulement pour Boko Haram un acte terroriste envisageant uniquement l’irritation de l’actuel gouvernement nigérian. Comme il s’agit bien d’un engrainage, la roue tourne d’un autre coté. Paris se sent renforcé si la chine est en colère contre Boko Haram. Cela renforce son argument d’intervention. Le sommet pour la sécurité du Nigeria est une politique française d’espionnage et d’anéantissement des armées des nations Africaines qui y étaient représentées : Dès lors une intervention paisible et « bien fondée » de la France est évidente.
S’agissant du Cameroun, il est bon de savoir : il n’ya pas de nord musulman, de Sud Chrétien ou d’Est animiste ou d’Ouest de n’importe quel autre univers de croyance. Après la francophonie, la « françafrique », la France au travers d’un machin appelé « communauté internationale », exploite désormais les attachements religieux des africains pour justifier leurs interventions militaires. Bagbo et Ouatara dans la politique, (etc.) et les musulmans et chrétiens de la RCA, ont appelé la France.
Au Cameroun, les chrétiens cohabitent avec les musulmans au point de vivre inconsciemment ce que les anthropologues nomment « les transferts culturels ». Dans les chambres d’étudiants et dans les campus, comme l’aurait dit Gustave Le Bon, la foule psychologique estudiantine est unanime.
S’agissant de la politique : RAS. Nous sommes la génération qui vit le martyr, nous sommes ceux par qui le vent difficile du bonheur arrivera. Il n’ya pas de citoyens pro-Régimes et des anti-régimes. Nous souffrons, nous peinons, et c’est par là que nous arriverons. N’en déplaise à certains bourreaux de certains partis de l’opposition par qui arrive l’ennemi. N’en déplaise à certains partis de l’opposition qui ne font surface qu’à la veille des élections.
S’agissant des tribus, la tribalité n’est pas le tribalisme, et les jeunes s’habituent à transcender les barrières tribales que certaines vieilles intelligences ont instaurées sous la main invisible de quelques manipulateurs pernicieux. Et même si vous avez un problème contre votre frère, comme ledit la sagesse Camerounaise, dès lors qu’un étranger est là, fermez votre gueule. Gardez le problème au grenier, occupez vous d’abord de l’ennemi
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