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VISITE DE GUILLAUME SORO:VOICI COMMENT M. PAUL BIYA MÉPRISE SES CAMEROUNAIS ! par Jean-Marc Soboth

Thuriféraires, apparatchiks et proches de M. Paul essayaient, depuis l’année dernière, de faire passer le chef de l’État camerounais, M. Paul Biya, pour un anti-Français de dernière génération. Pour eux, ce soi-disant «allié de la Chine» esquivait une visite du putschiste ivoirien Alassane D. Ouattara à Yaoundé par respect pour ses compatriotes. Une escroquerie.Beaucoup avaient fini par faire passer la menterie du «nationalisme» de Biya dans ce pays qui n’a jamais digéré ses massacres français et qui, à ce jour, demeure sous haute surveillance de l’appareil géostratégique parisien.

C’était sans compter avec la duplicité du «diplômé de la Sorbonne» lui-même héritier de l’ordre colonial français qui a très souvent volé à son secours en cas de péril - ce fut le cas (entre autres) lorsque ce «démocrate» fut battu à l’élection présidentielle d’octobre 1992 par le candidat de l’opposition Ni John Fru Ndi.
Récemment, le pays tout entier se liguait avec lui contre les bandes armées de Boko Haram. Mais «chassez le naturel, il revient au galop» : revoilà «l’homme-lion» offrant ses habituels spectacles dédaigneux à l’égard de ses compatriotes, très majoritairement «pro-Gbagbo». Au fait, à qui voulait-il prouver qu’il n’écoute jamais son peuple?
C’est que, les médias officiels n’en ont pas fait état. Mais il appert que le chef-rebelle ivoirien Guillaume Kigbafori Soro fut bel et bien l’hôte de Paul Biya lui-même.
Le rebelle de la France révèle l’escroquerie sur son site Web et sa page Facebook. «Invité spécial de son homologue, Cavaye Yéguié Djibril, pour l’ouverture solennelle de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale du Cameroun, écrit-il, Guillaume Soro a fait œuvre utile du haut de la tribune du Parlement camerounais en «désintoxiquant» Camerounais et Ivoiriens du Cameroun du mensonge sur la crise ivoirienne.»
Le temps d’une allocution fleuve au Palais-des-verres, il prétend avoir «rétabli la vérité et réécrit l’histoire vraie sur la crise post-électorale en Côte d’Ivoire de 2010 à 2011 que les pro-Gbagbo avaient falsifiée auprès des Camerounais et une frange de la diaspora africaine.»
Petit rebelle Ferkessédougou
L’homme de Ferkessédougou – qui n’a eu que 42 ans le 08 mai - n’hésite pas à se montrer insultant: «Les pro-Gbagbo qui les avaient envoûtés ont réussi à leur faire battre inutilement le pavé à plusieurs reprises à la Haye, à Paris, Amsterdam, Bruxelles, New-York au nom de ce que Laurent Gbagbo serait le véritable vainqueur de la présidentielle de 2010 et une victime de la Françafrique.  La suite, au moment où Guillaume Soro est au Cameroun pour remettre à l’endroit les choses, la Chambre préliminaire I de la CPI (Cour pénale internationale) confirme les chefs d’accusation contre le christ de Mama. A savoir qu’il est co-auteur de meurtres, viols, actes inhumains et persécutions. Une situation qui donne raison à l’ancien premier ministre ivoirien dans ses propos.»
Soro aurait reçu des cadeaux des mains de Paul Biya en plus de la compagnie du célèbre Roger Milla au match de l’Arena das Dunas. Un titre de notabilité Bamiléké et la courte arrestation de l’ancien ministre Ahoua Don Mello à Douala complètent le panorama de la curieuse allégeance du Palais d’Étoudi. Et du déshonneur imposé aux Camerounais.
Le chef-rebelle évoque en effet une «rencontre entre Guillaume Soro et le Président Paul Biya vendredi 13 juin». Manifestement au Palais de l’Unité. Et, auparavant peut-être, au village natal à Mvomeka’a. Photos à l’appui ! À qui voulait-on le cacher ? Pourquoi ?
Soro ne sait pas quel service il rend aux Camerounais. Il remet au goût du jour la duplicité spectaculaire de Paul Biya, «le Français d’Étoudi», «l’employé de la France» (sic). Voici le message qui en ressort : il n’y a pas de peuple camerounais ayant une volonté. Il n’y a que Paul Biya qui fait ce qu’il veut pour s’éterniser au pouvoir.
Du coup, sur le perchoir qu’on lui a offert, Soro peut donc stigmatiser «l’opposant Camerounais John Fru Ndi du Social Democratic Front (SDF) qui avait quitté l’hémicycle avec 18 autres députés, estimant qu’ils n’avaient de leçon à recevoir de quiconque».
Le chef-rebelle illettré financé et armé par la France pousse loin le bouchon. Il se compare aux Nationalistes «Ruben Um Nyobè et Félix Moumié (qui, eux) furent rebelles contre le colonialisme français au Cameroun.»
Paul Biya n’est pas ce qu’on nous fait croire. Il investit des milliards de francs Cfa chaque année pour améliorer ses relations avec une France qui le tourne en bourrique à l’envi.
Au moins nous donne-t-il là de quoi nous occuper après la Coupe du Monde ! Il doit payer cher sa traîtrise !
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